Atelier artisanat & bambou à la Maison de la Culture du Japon

Les élèves de terminale latin ont été invités vendredi après-midi par la Maison de la Culture du Japon à participer à un atelier de création de pendentifs en bambou, avec le Maître Takayuki Shimizu  venu de Beppu, dans le Kyushu.

Le groupe étudie l’artisanat dans l’antiquité, de sa place symbolique dans le monde grec à travers les mythes d’Héphaïstos, Athéna, Prométhée, Dédale et Pygmalion, jusqu’à ses réalisations concrètes. Ce fut donc l’occasion d’un petit détour à travers la mythologie shintoïste, mais aussi la découverte d’un pays qui a su préserver ses traditions en créant en 1950 le statut de « trésor national vivant » afin de protéger ses artisans.

Les élèves ont également beaucoup apprécié de quitter l’aspect théorique de leur travail pour retrouver le plaisir de créer, de découvrir une nouvelle matière, des nouvelles techniques. De quoi nous rappeler que l’acte de création et les travaux manuels font partie de nos plus grands plaisirs.

Un grand merci à la MCJP pour cette invitation!

Collaboration des 1ère latin avec le Musée Mémorial du Terrorisme

Le matin du Mercredi 29 Septembre 2021 s’est déroulé le lancement du projet : « faire face au terrorisme : l’exposition des collégiens et des lycéens » à l’école du Louvre à Paris. En effet c’est à l’occasion de l’ouverture du musée-mémorial du terrorisme en 2027 à Suresnes que les lycées de l’académie de Paris : Jules Ferry, Gustave Flaubert, Jean de la Fontaine et Sainte-Elizabeth ainsi que les lycées de l’académie de Versailles : Louis de Broglie et notre lycée, le lycée Lucie Aubrac, créeront avec l’assistance des professeurs et des élèves de l’école du Louvre, la première exposition du futur musée-mémorial. De ce fait, l’objectif du projet en lui-même est de recueillir un regard nouveau sur le terrorisme. Que ce soit par la mode, la musique, le cinéma ou les lettres, le but de toute cette démarche est bien de fixer le terrorisme dans le temps, d’en tirer un enseignement et d’en ressortir grandi. Pour ce qui est de notre lycée, la classe option latin aura pour mission de rassembler des objets représentatifs du terrorisme recueillis grâce et au contact des victimes.

Ainsi lors de la présentation ce matin-là, nous étions tous présents devant l’école. Nous sommes rentrés classe par classe dans l’établissement jusqu’à ce que tout le monde soit fin prêt, et la présentation put commencer. D’abord s’exprima Claire Barbillon, directrice de l’école du Louvre qui tint un discours concentré sur la présentation concrète du projet et l’investissement que l’école du Louvre allait y porter. Puis enchaîna Edouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire qui évoqua le sens unique que portait ce projet, quelles valeurs il engageait et quelle importance il avait à la fois pour nous, lycéens et futurs citoyens mais d’un point de vue plus global, comme une nécessité, un devoir. S’en suivirent plusieurs prises de paroles : celle de la rectrice de l’académie de Versailles, Charline Avenel ; celle de la représentante du ministère de la Justice Véronique Lanneau ainsi que le représentant du Ministère de

Tous au Panthéon contre la peine de mort

Après une intervention particulièrement émouvante et donnant à réfléchir d’Antoinette Chahine, condamnée à mort politique au Liban et finalement acquittée grâce à la mobilité des associations comme (notre partenaire) et Amnesty International, les élèves de STMG et MODAC ont été conviés à assister à une représentation au Panthéon, dans une aile « privatisée » du magnifique bâtiment que nous avons visité par la suite.

 

Hommage à Samuel Paty

Le lycée a rendu un vibrant hommage unanime à notre collègue Samuel Paty, assassiné lâchement par un terroriste l’an dernier. Une banderole a été déployée, tous les élèves ont regardé un film de quelques minutes rendant hommage et cherchant à faire la vérité sur l’engrenage terrible qui a conduit au drame du 16 octobre. Enfin, des temps d’échanges ont suivi la projection de ce film.

Drive my car – critique de cinéma de la 1ère 9

La classe de 1ère 9 a pu profiter d’une projection du film Drive my car de Ryusuke Hamaguchi au cinéma Abel Gance le jeudi 16 septembre.

Dans le cadre de l’étude du théâtre et de la pièce de Jean-Luc Lagarce Juste la fin du monde, qui pose la question de notre capacité à communiquer les uns avec les autres, et notamment avec nos proches, les élèves ont été invités à se questionner sur les limites du langage dans ce film où un metteur en scène japonais monte une pièce de Tchekhov, Oncle Vania, tout en tentant de surmonter un deuil complexe. Voici les critiques de deux élèves de la classe, dont nous espérons qu’elles vous donneront envie de découvrir ce film:

« Film japonais réalisé en 2021 par Ryusuke Hamaguchi, Drive my car est un film de 3 heures narrant l’histoire de Yusuke Kakufu, acteur et metteur en scène, qui accepte de monter la pièce de théâtre Oncle Vania lors d’un festival à Hiroshima. Il y fait la rencontre de Misaki, une jeune femme qui lui est assignée comme chauffeur.

Malgré un prologue, où on le voit évoluer avec sa femme Oto, à présent décédée, deux ans auparavant, le personnage de Yusuke reste mystérieux. Les différents trajets en compagnie de Misaki permettentdonc de le découvrir plus en profondeur, avec ses remords, sa tristesse et sa rancœur.

Bien que ce long-métrage présente, selon moi une certaine longueur et très peu d’actions, il met en scène, de façon touchante, l’importance de la communication au sein d’une famille. Accompagné par la voix d’Oto, récitant les dialogues d’Oncle Vania, les personnages de Yusuke et de Misaki s’ouvrent sur leur passé tumultueux et les crises qui font rages en eux. La confiance qui s’installe entre ces personnages, qui sont presque des inconnus, donne lieu à des moments magnifiques, comme la scène aux abords de l’ancienne maison de Misaki.

Mais je pense que mon plan préféré restera le plan de la voiture dans la neige, voiture qui pour moi est l’élément principal de ce film et permet de faire le lien entre les différentes périodes de vie des personnages, comme le montre le dernier plan, qui laisse libre cours à de nombreuses interprétations.

Entre les plans de silence total, qui révèlent parfois plus de choses que la parole, et les plans de conflits, individuels ou non, on peut se poser une question. Vaut-il mieux parler quitte à tout perdre, ou bien supporter sans dire un mot ? »

Valentine Cochet

 

 » Pendant 3 heures, Ryusuke Hamaguchi, le réalisateur, nous embarque dans un voyage à bord d’une voiture rouge éclatant au cœur des atermoiements affectifs. Le trajet fait de ligne droite, de virages, de chocs s’apparente au circuit des émotions des personnages.
A force de redoubler de pistes à travers la gémellité des personnages (le metteur en scène et l’acteur + reflets d’Oto) et la superposition des diverses langues, le film est d’une richesse absolue, à la fois limpide et clair dans son geste et complexe dans sa structure.
J’ai plutôt aimé l’évolution de la relation entre le personnage principal et la chauffeuse est vraiment bouleversante.« 

Fadi Kaouk

PREMIO LITERARIO / PRIX LITTÉRAIRE

Estamos orgullos@s de compartir con tod@s vosotr@s la inmensa alegría que supone el haber ganado el Premio al Mejor Desenlace del Concurso de Cuentos Fantásticos organizado por la ACADEMIE de VERSAILLES.

L@s alumn@s de 1ère. de la Spécialité de Langues, Littératures et Cultures Etrangères en Espagnol han trabajado este año entorno al cuento fantástico y como Cervantes del siglo XXI se han puesto a escribir algunos. El resultado ha sido este premio.

Aquí os dejamos con una lectura que esperamos os deleite.

Nous sommes fiers de partager avec vous l’immense joie d’avoir remporté le prix du « meilleur dénouement » au concours du conte fantastique organisé par l’académie de Versailles.

Les élèves de 1ère de la spécialité de langues, Littératures et Cultures Etrangères en Espagnol ont travaillé cette année autour du conte fantastique, et comme des Cervantes du 21 éme siècle se sont mis à écrire des contes… Voici le résultat.. !

Un mundo demasiado perfecto

Eran las 5:20 de la tarde. El instituto estaba sumergido en la oscuridad y en el silencio. Una sola luz seguía encendida. La luz del aula de español. Había dos chicas que habían sido castigadas por la profesora de literatura española y que se vieron obligadas a quedarse una hora más en el instituto para hacer tareas de limpieza. Mientras la morena pasaba la escoba, la rubia limpiaba la pizarra, todo ello en un silencio embarazoso para las dos. Se odiaban y no se dirigían la palabra.

De repente, borrando el final de la pizarra, ésta se puso gelatinosa y el brazo de la rubia cruzó el muro blanco. Del asombro, la rubia retiró su brazo y miró a su compañera. La morena no se había dado cuenta de nada. Como no se hablaban y para ahorrarse saliva, decidió mostrarle como el brazo cruzaba la pizarra. La morena se asustó y se acercó para ver lo que ocurría. Queriendo saber lo que había del otro lado, quiso pasar el muro pero la rubia le dijo que en las películas siempre era una mala idea. Su compañera, acusándola de agua fiestas, pasó un pie. La rubia no queriendo pasar por ser una miedosa hizo lo mismo. Finalmente, se jugaron el todo por el todo y cruzaron la pizarra con miedo y angustia, pero la cruzaron.

Una vez del otro lado, todo era más o menos igual ; era de día y no de noche. No encontraban una razón para explicar lo que había sucedido, todo era demasiado raro. Decidieron echar un vistazo. Este lugar era distinto y al mismo tiempo familiar del que acababan de salir. En este lugar, la gente estaba en verano y no en invierno. Arriesgándose un poco más, se adentraron en la ciudad. Las dos chicas sentían que la atmósfera traía malas vibraciones. Algo extraño estaba por ocurrir pero las muchachas no sabían que. Todas las personas estaban alegres aquí, no era así en París. Las gentes eran amables, saludaban a todos, proponían su ayuda a cualquiera, no eran egoístas. Cuanto más se adentraban en las calles, más tenían la sensación de que algo no andaba bien.

La morena quería seguir paseándose mientras que la rubia quería regresar, como no quería quedarse sola, no tuvo otra opción que continuar al lado de la morena decidida. El miedo y la tensión se ampliaban a cada paso que daban. De un minuto al otro, la oscuridad de la noche había cubierto la ciudad bajo una espesa niebla. Un viento helado se elevó creando escalofríos y las dos muchachas se dieron cuenta que ya no quedaba nadie en la calle, las persianas de las casas estaban bajadas, las puertas cerradas, la luz de los faroles se había apagado. El pánico se había apoderado del cuerpo de las dos alumnas.

Pensando que era hora de volver y creyendo que estaban atrasadas sacaron sus relojes para ver la hora, pero éstos se habían detenido a las 6:00 de la tarde. Entonces, tomaron sus teléfonos para poder llamar a alguien que las viniera a ayudar pero, por mala suerte, el móvil no se encendía.

Algo detrás de ellas se había movido llamando su atención, pero no había nada, solo un gato saliendo de una basura. Tratando de recordar el camino que habían tomado para venir, tomaron las últimas calles por las que habían pasado. Fue en vano, todas las calles se parecían y el miedo no las dejaba pensar. Teniendo el sentimiento de que alguien las seguía, la rubia se dio la vuelta, pero seguía sin haber nadie.

Se detuvieron escuchando unos pasos, pero lo único que encontraron fueron las huellas de los pies de unos niños en la tierra. Se asustaron y empezaron a caminar más rápido. Una rama hizo que tropezaran y levantándose cayeron cara a cara frente a dos niños.

Era un niño y una niña, seguramente dos hermanos visto el parecido. Debían de tener cinco años, por su altura y sus caras de bebés. Los dos tenían el pelo de color rubio platino, pero lo que más asustó a las muchachas fue que la niña no tenía ojos, en su lugar había dos huecos negros como la noche. Al contrario, el hermano tenía los ojos blancos como la nieve. Nunca en su vida las chicas gritaron tanto. Se preguntaban en donde habían caído, que lugar era ése tan raro y tan horrible.

Al final de la calle pudieron percibir la entrada al pizarrón. Se levantaron y corrieron como nunca. Los niños como en una película de terror se dieron la vuelta despacio hacia la dirección por la cual se habían escapado las dos muchachas y caminaron lentamente hacia ellas. Las chicas subieron las escaleras que conducían a la pizarra. Subieron y frente a ella intentaron pasar pero no lo lograron. Intentaron una y otra vez pero no sirvió de nada, estaban atrapadas.

Se dieron la vuelta y justo abajo de la escalinata estaban parados los dos niños mirándolas. Subieron una a una las escaleras, el terror se podía notar en la cara de las chicas. Frente a los niños, las dos adolescentes se miraron.

Sabía la morena, sabía la rubia y sabían los dos hermanos lo que iba a suceder justo después. Los pequeños se acercaron a ellas e introdujeron sus manos dentro del pecho de la rubia y de la morena hasta sentir el corazón acelerado que todavía latía.

Al día siguiente, cuando la profesora entró en el aula de literatura española se detuvo frente a la pizarra. En ese muro blanco, vio las caras petrificadas del miedo de las dos chicas representadas en el lugar en donde había empezado su desgracia.

Elsa Langlois y Manuela Rostain
1ère. LLCER-Espagnol
Lycée Lucie Aubrac
COURBEVOIE

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