Catégorie : Sorties

Prix littéraire lycéen de la Région Ile-de-France 24-25

La classe de 2de3 a la chance de participer en 2024-25 au prix littéraire lycéen organisé par la Région, dont la sélection réunit 9 livres contemporains : 3 romans, 3 recueils de poésie et 3 romans graphiques. A retrouver ici : https://0922615t.esidoc.fr/site/lire/les-selections/les-prix-litteraires

Les votants issus des plus de 30 classes participantes éliront un titre dans chaque catégorie.

Les 2de3 bénéficient ainsi d’une sortie à la bibliothèque municipale de Courbevoie (jeudi 21 novembre 2024).

Ils ont assisté également à la Cité de la musique de Paris à la rencontre des neuf auteurs (mardi 26 novembre 2024) :

  • Marie-Hélène Lafon, qui a parlé de sa recherche du ton juste, de l’ancrage de son inspiration dans le réel et de son admiration pour Flaubert
  • Guillaume Nail, qui considère le travail de l’écrivain comme un métier et admire Duras
  • Adrien Girault, qui s’est inspiré des vacances de ses grands-parents pour écrire un roman d’apprentissage virant au roman noir
  • Tiphaine Rivière, qui a dû créer plus de 20 personnages à même de représenter leurs groupes sociaux en se jouant des caricatures
  • Héloïse Chochois, qui s’inspire souvent de son quotidien pour créer ses cases
  • Romane Granger, qui depuis son enfance utilise une formule magique afin d’effacer les mauvais moments d’une journée
  • Emmanuel Godo, pour qui les poètes sont des accumulateurs de faiblesse qui en tirent force et beauté
  • Sofia Farhat, qui associe le mélange harmonieux des épices du zaatar au mélange harmonieux entre les différences et aime jouer avec la position des mots dans la page
  • Andrea Thominot, qui trouve dans le « on » une voix collective pour la jeunesse

La remise du prix aura lieu en 3 avril 2025 au Salon du livre.

Sortie en forêt de Fontainebleau Groupe 2

Le mardi 28 mai 2024, accompagnée de Mme Blanchard et Mr Kney, la classe de 2nde8 est allée en sortie dans la forêt de Fontainebleau. Après un trajet en RER et train intercités, nous sommes arrivés sur le domaine où nous avons commencé notre apprentissage sur la forêt et ses ressources. Dans un premier temps, nous avons appris comment s’était formée la forêt dans le bassin parisien et comment elle avait évolué au cours du temps.

Nous avons ensuite continué notre marche vers un point plus culminant de la forêt d’où nous avons pu observer la ville et travaillé sur la biodiversité.

 

  • L’histoire géologique

 

D’une part, nous avons appris beaucoup sur l’histoire géologique du lieu.Nous avons regardé à l’aide d’une loupe du sable et les roches et avons compris que le sable venait du grès lorsqu’il subit une érosion.

25 millions d’années auparavant, du sable s’est déposé au niveau de mers peu profondes, ( plage et dunes..) formant ensuite la couverture calcaire de la nappe phréatique. Cette couverture est traversée par un fleuve, qui suite à un phénomène d’érosion, s’écoule en surface. A l’endroit de ces infiltrations d’eau, le sable s’est alors cristallisé et consolidé grâce à la silice, formant le Grès.Ainsi, Fontainebleau se situe sur une couche de sédiments basse. C’est de là que viennent les roches de Grès quartzeux ( qui sont donc des roches sédimentaires). Ces dernières s’érodent avec le vent et la pluie, et les petits grains se déposent alors plus bas sur le sol et forment le sable de la forêt : c’est le sable de Fontainebleau.

Par ailleurs, lors de la sortie, nous avons appris l’histoire culturelle de la forêt.

 

 

  • L’histoire récente de la forêt

 

La forêt de Fontainebleau, située dans le bassin parisien en Île-de-France, a été le cadre d’années de la vie de plusieurs rois, du XIIème au XIXème siècle. La forêt, de 25 000 hectares, a longtemps été un lieu de chasse pour les rois et leur cour, ainsi qu’un lieu de détente, notamment grâce à ses fontaines à but récréatif (grâce aux guinguettes, elles attiraient aussi les gens pour danser et s’amuser). Elle a été  transformée, agrandie et embellie par François Ier. La forêt a aussi inspiré de nombreux peintres impressionnistes, tels Millet, Corot, Sisley ou encore Rousseau : ils ont permis la création des premières réserves de préservation de la biodiversité. Elle est aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981 et renommée à l’international pour ses sites d’escalade.

 

  • L’étude de la biodiversité

 

Afin de comparer les différents biotopes de la forêt, nous avons réalisé des expériences qui nous ont permis de déterminer les différentes caractéristiques des biotopes. Nous avons comparé les mesures du pH, la température, la luminosité et l’humidité du sol et de l’eau d’une mare et de l’écosystème forestier. Nous avons ainsi pu constater des différences entre ces biotopes telles qu’une température plus haute dans le sol. Cela nous a permis de différencier les deux biotopes et d’analyser les caractéristiques qui leur sont propres et permettent aux écosystèmes d’y vivre. Nous avons également observé une grande biodiversité de plantes et d’arbres tels que des fougères, des chênes, des bouleaux… De plus, nous avons pu étudier la grande diversité d’animaux (araignées, cloporte, oiseaux…) et d’insectes (comme des fourmis) au sein de cette forêt.

 

 

  • Une sortie ludique !

 

 

Nous avons beaucoup marché pour atteindre le point culminant de notre promenade. C’est ici que nous avons pu déjeuner et découvrir l’endroit où nous allions passer l’après-midi.

Durant la sortie, nous avons pu observer et analyser les phénomènes de la foret.  Le repas était libre pendant au moins 1 heure donc nous avons eu le temps de manger tranquillement, de nous promener dans la forêt alentour et de jouer dans la nature en complète déconnexion (ce qui a grandement plu aux professeurs accompagnants !).

 

Pour clôturer la journée, nous avons réalisé des jeux en équipe tel que des puzzles, des mots croisés ou des mots que nous devions relier à des définitions. La résolution de ces petits jeux résultait en des lettres avec lesquelles il fallait former un mot et le donner à la professeure afin de finir, et de remporter une récompense pour ceux ayant fini le plus rapidement possible.

Cela nous a permis de réviser ce que nous avons appris dans la journée sur les écosystèmes de manière ludique.

 

Masculin/féminin : une visite au musée du quai Branly

 ‌Bienvenue à toutes et à tous dans un nouvel épisode du journal du lycée ! Aujourd’hui nous allons aborder les différences qu’il y a entre le genre social et le sexe biologique, au travers de mythes issues de quatre continents. A la suite d’une visite dans le musée du quai Branly le 14 novembre 2023 nous avons pris conscience de la différence et partageons nos connaissance.
Tout d’abord nous remercions Marianne, notre guide mais aussi la créatrice de cette exposition de nous avoir présenté 
ses différences culturelles toutes aussi surprenantes que envoutantes les unes des autres.

Premièrement nous allons voyager en Océanie et plus précisément en Papouasie Nouvelle-Guinée, dans le peuple des Sepik qui se base sur un modèle patriarcal matrilinéaire.  Ensuite nous nous dirigerons au Moyen Orient au Yémen, ou les mariages exogames et endogames sont présents. Par la suite nous continuerons notre périple chez les touareg en Afrique, spécialiste dans l’égalité homme-femme et chez les Yoruba ou les femmes luttent contre les violences faite envers les femmes. Pour finir notre aventure culturelle nous irons jusqu’en Alaska chez les Inuites ou le sexe n’est pas définis par la naissance.
Bon voyage à tous !!!

L’exemple de la société des Inuits, en Alaska

Comme l’a dit Edgar Morin, « L’espèce humaine est une, mais elle est une dans un double sens, à la fois séparée et unie par le masculin et le féminin ». Nous allons justement aborder cette question de masculin féminin dont nous avons vu divers exemples chez différentes civilisations anciennes lors d’une sortie au musée du quai Branly.

Il faut savoir que dans la majorité des sociétés, il y a souvent un des deux genres qui domine (il y a tout de même une valorisation du genre masculin dans 98% des cas).

Nous allons ici nous intéresser à la société des inuits d’Alaska.

  • Tout d’abord, qui sont les Inuits ?

Les Inuits sont une civilisation autochtone vivant en Arctique. Le mot « Inuit » signifie d’ailleurs « peuple » en inuktut, qui est la langue parlée par les Inuits.

Il existe différentes civilisations d’Inuits et les inuits dont nous allons parler sont ceux de la région de l’Alaska.

  • Comment définissent-ils le masculin et le féminin dans leur société ?

Cette société est un peu moins définie/ nette sur la question du genre car il existe trois façons de trouver son genre :

  • Dans le premier cas de figure, le sexe se décide à la naissance. Par exemple, si une personne née du sexe masculin, mais que son entourage a besoin ou veut que ce soit une fille, il considère la personne comme telle, donc ici comme une femme. Le sexe biologique est rétabli à l’adolescence.
  • Dans un deuxième cas de figure, certaines personnes peuvent changer de sexe après leur naissance.
  • Et enfin, dans le troisième cas, l’enfant va naitre biologiquement fille ou garçon, mais il va porter socialement l’identité de ses ancêtres décédés. Ce cas de figure est appelé le « troisième genre ». Par exemple, si dans une famille, la grand-mère vient de mourir et qu’un jeune garçon vient de naitre, on va le considérer comme une fem pour qu’il soit en quelque sorte dans la prolongation de sa grand mère. Il s’agit d’une transformation qui est seulement sociétale, c’est-à-dire qu’elle se fait dans leur façon de s’habiller, dans les activités qu’ils font, etc. Leur genre « initial », étant donc leur genre biologique se rétablit à l’adolescence, lors de la puberté et donc des premières règles.

 

 

YORUBA : UNE SOCIETE RESTREINTE

  • Les Yoruba : de quoi s’agit-il ?

Pour commencer, Yoruba est une ethnie située au sud du Nigéria.

Elle est composée d’autant d’hommes que de femmes, dont des femmes devenues hommes. Il s’agit d’une société matriarcale : en effet, les femmes ménopausées, considérées comme des hommes , sont vues en tant que les sorcières protectrices du village.

  • Le mariage chez les Yoruba

Au niveau marital, aucun des mariages entre Yorubas n’est sentimental : tout d’abord, il y a les femmes-maris, vieilles veuves riches, qui épousent des jeunes femmes pauvres afin de les libérer de la tutelle de l’homme. Mais, tous les biens, tels que les enfants ou encore l’argent perçu par l’épouse reviendront à la femme-mari.

  • Les traditions/religions et leurs conséquences

Même si de nombreux Yoruba sont aujourd’hui chrétiens ou musulmans, des aspects de leur religion traditionnelle subsistent. Notamment les péchés contre la chasteté tels que l’homosexualité sont très punis en Afrique, en particulier chez les hommes qui seront considérés comme des « sous-hommes » comme les hommes violents envers leurs épouses. En effet, la violence faite aux femmes est largement plus encadrée qu’en France, par exemple. Ces deux types de comportement seront punis à travers la lapidation, mise à mort en lancant des pierres car considérés comme anormaux.

Papouasie-Nouvelle-Guinée
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays qui se situe à l’Est de l’Océanie, dans ce pays la différenciation des genres y est particulière. En effet à la naissance le nouveau-né est associé au genre féminin qu’elle que soit son genre, on ne nait pas homme on ledevient. On dit que le nouveau-né appartient à sa mère jusqu’à la puberté, alors à l’âge de 13 ans, on arrache l’enfant de sa mère afin que celui-ci devienne un homme. Il va passer alors par une série d’épreuve par le sang et par le sperme, le sang est coulé car selon euxl’homme perd son sang volontairement et non la femme. La cérémonie commence par la scarification de l’enfant qui est réalisé en forme d’écaille de crocodile au niveau du dos, on touche presque la totalité de leur peau ; le strict minimum est laissé. Beaucoup d’enfants succombent à cette scarification par la perte de sang, les Papouasiens pensent que les morts ne sont pas des hommes. Lorsque l’épreuve de sang et fini, on passe à celle du sperme.
Les Touaregs
Nous avons ensuite pu observer une selle de dromadaire appartenant aux nomades Touaregs. Les touaregs sont une ethnie berbère, ils vivent dans le Sahara et ses bordures ( Mali, Mauritanie, Niger, Algérie , Libye ). Ils sont nomades à l’origine mais se sédentarisent. Leur société a un tout autre fonctionnement et met la femme au sommet de la hiérarchie sociale. les peuples touaregs sont nomades et vivent dans des tentes. Tout ce qui touche au foyer est de la responsabilité de la femme et  tout ce qui touche au dehors appartient à l’homme. De ce fait la tente et les enfants appartiennent totalement à la femme et les dromadaires appartiennent aux hommes. La femme a donc beaucoup plus de pouvoir dans le mariage que l’homme, en cas de divorce c’est son mari qui quitte la tente, elle a même le droit à un mari d’une nuit si elle le souhaite. Cette organisation sociale vient du mythe de la création des hommes selon les touaregs, une goutte d’eau serait tombée et se serait scindée en deux. La féminité représentée par la goutte qui s’enfonce dans le sable reste immobile associé à la fertilité, tandis que la partie masculine roule, c’est donc ça qui a défini que tous les éléments qui touchent à l’intérieur du foyer relèvent du domaine de la femme  et que ce qui ce passe à l’extérieur  du foyer est du domaine de l’homme. Le pouvoir chez les touaregs est donc réparti plus ou moins équitablement entre homme et femme cependant le rôle homme est réduit par la sédentarisation. Malgré un rôle féminin en totale opposition au système conventionnel, des sujets tels que l’avortement reste tus.

Les 1ère latinistes

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