Catégorie : Latin

Masculin/féminin : une visite au musée du quai Branly

 ‌Bienvenue à toutes et à tous dans un nouvel épisode du journal du lycée ! Aujourd’hui nous allons aborder les différences qu’il y a entre le genre social et le sexe biologique, au travers de mythes issues de quatre continents. A la suite d’une visite dans le musée du quai Branly le 14 novembre 2023 nous avons pris conscience de la différence et partageons nos connaissance.
Tout d’abord nous remercions Marianne, notre guide mais aussi la créatrice de cette exposition de nous avoir présenté 
ses différences culturelles toutes aussi surprenantes que envoutantes les unes des autres.

Premièrement nous allons voyager en Océanie et plus précisément en Papouasie Nouvelle-Guinée, dans le peuple des Sepik qui se base sur un modèle patriarcal matrilinéaire.  Ensuite nous nous dirigerons au Moyen Orient au Yémen, ou les mariages exogames et endogames sont présents. Par la suite nous continuerons notre périple chez les touareg en Afrique, spécialiste dans l’égalité homme-femme et chez les Yoruba ou les femmes luttent contre les violences faite envers les femmes. Pour finir notre aventure culturelle nous irons jusqu’en Alaska chez les Inuites ou le sexe n’est pas définis par la naissance.
Bon voyage à tous !!!

L’exemple de la société des Inuits, en Alaska

Comme l’a dit Edgar Morin, « L’espèce humaine est une, mais elle est une dans un double sens, à la fois séparée et unie par le masculin et le féminin ». Nous allons justement aborder cette question de masculin féminin dont nous avons vu divers exemples chez différentes civilisations anciennes lors d’une sortie au musée du quai Branly.

Il faut savoir que dans la majorité des sociétés, il y a souvent un des deux genres qui domine (il y a tout de même une valorisation du genre masculin dans 98% des cas).

Nous allons ici nous intéresser à la société des inuits d’Alaska.

  • Tout d’abord, qui sont les Inuits ?

Les Inuits sont une civilisation autochtone vivant en Arctique. Le mot « Inuit » signifie d’ailleurs « peuple » en inuktut, qui est la langue parlée par les Inuits.

Il existe différentes civilisations d’Inuits et les inuits dont nous allons parler sont ceux de la région de l’Alaska.

  • Comment définissent-ils le masculin et le féminin dans leur société ?

Cette société est un peu moins définie/ nette sur la question du genre car il existe trois façons de trouver son genre :

  • Dans le premier cas de figure, le sexe se décide à la naissance. Par exemple, si une personne née du sexe masculin, mais que son entourage a besoin ou veut que ce soit une fille, il considère la personne comme telle, donc ici comme une femme. Le sexe biologique est rétabli à l’adolescence.
  • Dans un deuxième cas de figure, certaines personnes peuvent changer de sexe après leur naissance.
  • Et enfin, dans le troisième cas, l’enfant va naitre biologiquement fille ou garçon, mais il va porter socialement l’identité de ses ancêtres décédés. Ce cas de figure est appelé le « troisième genre ». Par exemple, si dans une famille, la grand-mère vient de mourir et qu’un jeune garçon vient de naitre, on va le considérer comme une fem pour qu’il soit en quelque sorte dans la prolongation de sa grand mère. Il s’agit d’une transformation qui est seulement sociétale, c’est-à-dire qu’elle se fait dans leur façon de s’habiller, dans les activités qu’ils font, etc. Leur genre « initial », étant donc leur genre biologique se rétablit à l’adolescence, lors de la puberté et donc des premières règles.

 

 

YORUBA : UNE SOCIETE RESTREINTE

  • Les Yoruba : de quoi s’agit-il ?

Pour commencer, Yoruba est une ethnie située au sud du Nigéria.

Elle est composée d’autant d’hommes que de femmes, dont des femmes devenues hommes. Il s’agit d’une société matriarcale : en effet, les femmes ménopausées, considérées comme des hommes , sont vues en tant que les sorcières protectrices du village.

  • Le mariage chez les Yoruba

Au niveau marital, aucun des mariages entre Yorubas n’est sentimental : tout d’abord, il y a les femmes-maris, vieilles veuves riches, qui épousent des jeunes femmes pauvres afin de les libérer de la tutelle de l’homme. Mais, tous les biens, tels que les enfants ou encore l’argent perçu par l’épouse reviendront à la femme-mari.

  • Les traditions/religions et leurs conséquences

Même si de nombreux Yoruba sont aujourd’hui chrétiens ou musulmans, des aspects de leur religion traditionnelle subsistent. Notamment les péchés contre la chasteté tels que l’homosexualité sont très punis en Afrique, en particulier chez les hommes qui seront considérés comme des « sous-hommes » comme les hommes violents envers leurs épouses. En effet, la violence faite aux femmes est largement plus encadrée qu’en France, par exemple. Ces deux types de comportement seront punis à travers la lapidation, mise à mort en lancant des pierres car considérés comme anormaux.

Papouasie-Nouvelle-Guinée
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays qui se situe à l’Est de l’Océanie, dans ce pays la différenciation des genres y est particulière. En effet à la naissance le nouveau-né est associé au genre féminin qu’elle que soit son genre, on ne nait pas homme on ledevient. On dit que le nouveau-né appartient à sa mère jusqu’à la puberté, alors à l’âge de 13 ans, on arrache l’enfant de sa mère afin que celui-ci devienne un homme. Il va passer alors par une série d’épreuve par le sang et par le sperme, le sang est coulé car selon euxl’homme perd son sang volontairement et non la femme. La cérémonie commence par la scarification de l’enfant qui est réalisé en forme d’écaille de crocodile au niveau du dos, on touche presque la totalité de leur peau ; le strict minimum est laissé. Beaucoup d’enfants succombent à cette scarification par la perte de sang, les Papouasiens pensent que les morts ne sont pas des hommes. Lorsque l’épreuve de sang et fini, on passe à celle du sperme.
Les Touaregs
Nous avons ensuite pu observer une selle de dromadaire appartenant aux nomades Touaregs. Les touaregs sont une ethnie berbère, ils vivent dans le Sahara et ses bordures ( Mali, Mauritanie, Niger, Algérie , Libye ). Ils sont nomades à l’origine mais se sédentarisent. Leur société a un tout autre fonctionnement et met la femme au sommet de la hiérarchie sociale. les peuples touaregs sont nomades et vivent dans des tentes. Tout ce qui touche au foyer est de la responsabilité de la femme et  tout ce qui touche au dehors appartient à l’homme. De ce fait la tente et les enfants appartiennent totalement à la femme et les dromadaires appartiennent aux hommes. La femme a donc beaucoup plus de pouvoir dans le mariage que l’homme, en cas de divorce c’est son mari qui quitte la tente, elle a même le droit à un mari d’une nuit si elle le souhaite. Cette organisation sociale vient du mythe de la création des hommes selon les touaregs, une goutte d’eau serait tombée et se serait scindée en deux. La féminité représentée par la goutte qui s’enfonce dans le sable reste immobile associé à la fertilité, tandis que la partie masculine roule, c’est donc ça qui a défini que tous les éléments qui touchent à l’intérieur du foyer relèvent du domaine de la femme  et que ce qui ce passe à l’extérieur  du foyer est du domaine de l’homme. Le pouvoir chez les touaregs est donc réparti plus ou moins équitablement entre homme et femme cependant le rôle homme est réduit par la sédentarisation. Malgré un rôle féminin en totale opposition au système conventionnel, des sujets tels que l’avortement reste tus.

Les 1ère latinistes

Voyage des latinistes de 1ère à Marseille

Dans le cadre du projet collaboratif avec le Musée Mémorial du Terrorisme, les latinistes de 1ère sont partis deux jours à Marseille.

Ce voyage avait tout d’abord pour but de s’imprégner d’un lieu de mémoire majeur, le camp des Milles, près d’Aix. Cet ancien camp d’internement de la deuxième guerre mondiale a accueilli un grand nombre d’artistes réfugiés de l’Allemagne nazie et considérés comme suspect au début de la guerre.

Atelier artisanat & bambou à la Maison de la Culture du Japon

Les élèves de terminale latin ont été invités vendredi après-midi par la Maison de la Culture du Japon à participer à un atelier de création de pendentifs en bambou, avec le Maître Takayuki Shimizu  venu de Beppu, dans le Kyushu.

Le groupe étudie l’artisanat dans l’antiquité, de sa place symbolique dans le monde grec à travers les mythes d’Héphaïstos, Athéna, Prométhée, Dédale et Pygmalion, jusqu’à ses réalisations concrètes. Ce fut donc l’occasion d’un petit détour à travers la mythologie shintoïste, mais aussi la découverte d’un pays qui a su préserver ses traditions en créant en 1950 le statut de « trésor national vivant » afin de protéger ses artisans.

Les élèves ont également beaucoup apprécié de quitter l’aspect théorique de leur travail pour retrouver le plaisir de créer, de découvrir une nouvelle matière, des nouvelles techniques. De quoi nous rappeler que l’acte de création et les travaux manuels font partie de nos plus grands plaisirs.

Un grand merci à la MCJP pour cette invitation!

Collaboration des 1ère latin avec le Musée Mémorial du Terrorisme

Le matin du Mercredi 29 Septembre 2021 s’est déroulé le lancement du projet : « faire face au terrorisme : l’exposition des collégiens et des lycéens » à l’école du Louvre à Paris. En effet c’est à l’occasion de l’ouverture du musée-mémorial du terrorisme en 2027 à Suresnes que les lycées de l’académie de Paris : Jules Ferry, Gustave Flaubert, Jean de la Fontaine et Sainte-Elizabeth ainsi que les lycées de l’académie de Versailles : Louis de Broglie et notre lycée, le lycée Lucie Aubrac, créeront avec l’assistance des professeurs et des élèves de l’école du Louvre, la première exposition du futur musée-mémorial. De ce fait, l’objectif du projet en lui-même est de recueillir un regard nouveau sur le terrorisme. Que ce soit par la mode, la musique, le cinéma ou les lettres, le but de toute cette démarche est bien de fixer le terrorisme dans le temps, d’en tirer un enseignement et d’en ressortir grandi. Pour ce qui est de notre lycée, la classe option latin aura pour mission de rassembler des objets représentatifs du terrorisme recueillis grâce et au contact des victimes.

Ainsi lors de la présentation ce matin-là, nous étions tous présents devant l’école. Nous sommes rentrés classe par classe dans l’établissement jusqu’à ce que tout le monde soit fin prêt, et la présentation put commencer. D’abord s’exprima Claire Barbillon, directrice de l’école du Louvre qui tint un discours concentré sur la présentation concrète du projet et l’investissement que l’école du Louvre allait y porter. Puis enchaîna Edouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire qui évoqua le sens unique que portait ce projet, quelles valeurs il engageait et quelle importance il avait à la fois pour nous, lycéens et futurs citoyens mais d’un point de vue plus global, comme une nécessité, un devoir. S’en suivirent plusieurs prises de paroles : celle de la rectrice de l’académie de Versailles, Charline Avenel ; celle de la représentante du ministère de la Justice Véronique Lanneau ainsi que le représentant du Ministère de

Les latinistes au musée du Quai Branly

Les 1ère latins ont assisté à une visite conférence au musée du Quai Branly sur le thème de la représentation du masculin et du féminin dans les arts non européens (oui, car nous avons appris qu’on ne disait plus « arts premiers », l’appellation étant jugée trop péjorative.) Une expérience très enrichissante pour ouvrir notre propre étude des représentations des deux genres dans l’antiquité, dont nous sommes les héritiers. Que ce soit en découvrant les rites de virilisation en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou le choix du prénom des bébés chez les Inuits, nous avons tous été invités à reprendre de la distance par rapport à des catégories  qui sont décidément des constructions culturelles. Lisez les articles des élèves pour en savoir plus![gview file= »https://lyc-aubrac-courbevoie.ac-versailles.fr/wp-content/uploads/sites/254/2020/01/Article-musée-du-quai-Branly1.pdf »]

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