Le journal d’Aubrac: Fast fashion: entre pollution et manque d’éthique, quelles alternatives?

Fast fashion: entre pollution et manque d’éthique, quelles alternatives?

Depuis plusieurs années, la consommation s’est fortement accélérée dans le monde, notamment sous l’influence de la mondialisation. L’industrie de la mode et du textile n’y a donc pas échappé, et comme résultat, elle a aujourd’hui un poids important dans la pollution mondiale. Cette surconsommation de vêtements porte aujourd’hui un nom: la fast fashion. Ensemble, décortiquons cette notion pour tenter d’améliorer l’impact de notre garde-robe sur la planète.

La fast fashion, en français « mode rapide » ou « mode éphémère », désigne la production en masse de vêtements par des producteurs de prêt à porter pour répondre aux tendances actuelles de la mode, souvent à des prix étrangement bas. Ce terme est apparu vers la fin des années 90 avec l’apparition de marques telles que Zara, H&M ou encore Mango. Le mot « fast » décrit bien la situation: chaque année, des marques comme Zara produisent jusqu’à 30 collections par an, au lieu de seulement 3 ou 4 comme c’était encore le cas dans les années 80. Le géant Shein fait lui aussi partie de ces enseignes de fast fashion, avec chaque jour la mise en ligne de plus de 6000 nouveaux vêtements. Vous l’aurez compris, les tendances sont aujourd’hui devenues totalement éphémères: les vêtements ne sont portés que sur une très courte période et sont souvent jetés à une vitesse extrêmement rapide, puisque les consommateurs de fast fashion ne portent leurs vêtements que 4 fois en moyenne, à cause de l’effet de mode. De plus, la production d’une paire de jeans nécessite l’utilisation de près de 7000 litres d’eau, ce qui représente l’équivalent de ce que boit une personne dans le monde occidental en 5 ans.

Rencontre exceptionnelle avec des rescapés du génocide des Tutsis

L’association Ibuka est venue à la rencontre des élèves de Terminale STMG, de droit, du MODAC et de première HGGSP avec deux témoignages exceptionnels. Notre projet de Dictionnaire de lutte contre les discours de haine a évidemment été nourri par ces échanges d’une rare richesse. Merci à Damien et à Franck. Nous ne vous oublierons jamais.

Nou

Un sénateur au lycée

Le sénateur Yan Chantrel, tout juste élu et membre de la commission qui s’occupe des affaires éducatives, est venu à la rencontre des élèves de droit et des élèves de MERCA (Stmg) pour échanger. Au menu :

  • Comment les jeunes voient-ils la politique ?
  • Qu’attendent les jeunes de la démocratie représentative ?
  • Le droit de vote à 16 ans : bonne ou mauvaise idée ?
  • Etc.

Merci au sénateur et à toute sa joyeuse équipe d’avoir bien voulu nous rencontrer et échanger aussi franchement et sympathiquement !

Premier atelier avec l’écrivain réfugié syrien Omar Youssef Souleimane

Quelle prestance, cette voix qui lit en arabe puis en français des poèmes de nostalgie, d’exode, de résistance… Grâce à la participation de la ligue de l’enseignement, nous avons pu faire venir Omar Youssef Souleimane, écrivain syrien, au CDI avec la classe de STMG Merca et des MODAC (toujours dans le cadre du dictionnaire de lutte contre les discours de la haine).

Magnifique, ce temps d’échange, de lectures, de déclamations de leurs propres écrits.

La suite à venir. En attendant, voici un résumé, ici, de ce moment de littérature et de partage.

Mémorial de la Shoah : visite et échange avec une survivante, Esther Sénot

« On ne construit rien sur la haine » a expliqué Esther Senot, seule survivante de la Shoah qui a emporté toute sa famille. Cet échange, précédé par une visite du Mémorial de la Shoah à Paris, a été très riche. Il s’inscrit dans le projet citoyen et artistique des MODAC et des Terminales STMG de Dictionnaire de lutte contre les discours de la haine.

Voyage des latinistes de 1ère à Marseille

Dans le cadre du projet collaboratif avec le Musée Mémorial du Terrorisme, les latinistes de 1ère sont partis deux jours à Marseille.

Ce voyage avait tout d’abord pour but de s’imprégner d’un lieu de mémoire majeur, le camp des Milles, près d’Aix. Cet ancien camp d’internement de la deuxième guerre mondiale a accueilli un grand nombre d’artistes réfugiés de l’Allemagne nazie et considérés comme suspect au début de la guerre.

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