Mois : février 2020 Page 1 of 3

RadiAubrac

Chers visiteurs,

que vous soyez élèves, parents, professeurs, membres de l’administration ou encore de simples internautes en balade sur internet, bienvenus sur RadiAubrac!

C’est les élèves de TS2 spécialité SVT qui vous présentent, avec une pointe de fierté, un podcast en 5 épisodes sur le diabète pour vous aider à mieux comprendre et approfondir vos connaissances sur cette pathologie… En effet, cette condition touche aujourd’hui 1 personne sur 11 et peut avoir des conséquences dramatiques si non diagnostiquée ou mal traitée. Étant à la hausse dans notre population de façon alarmante, c’est aujourd’hui un sujet important de santé publique.

C’est avec cette prise de conscience que naît ce projet qui à l’ambition de vous présenter les bases scientifiques mais aussi les aspects sociaux du diabète avec un esprit de vulgarisation scientifique.

C’est aussi la raison pour laquelle, pour un souci de formation et de fiabilité des informations, ce podcast a été construit avec l’aide d’experts tels que le Dr Marta ZOLA (invitée sur le plateau dans l’épisode 5) et le vétérinaire Lionel SCHILLIGER (avec une interview reportée dans l’épisode 4). Nous avons aussi pu compter sur la participation précieuse d’une patiente atteinte du diabète de type I pour nous parler de son quotidien (au micro dans l’épisode 5).

Finalement, pour ne rien perdre du podcast, un seul clic vous sépare d’un poster conçu pour résumer et accompagner le contenu de chaque

Tomodachi no Tatsunori : le séjour d’Alexandre dans sa famille d’accueil à Tokyo

Nous avons été invités lors de notre séjour au Japon dans plusieurs écoles (lycée majoritairement) dont le prestigieux lycée de Gyosei. Nous avons pu y rencontrer de nombreux lycéens dont nos correspondants chez qui nous allions rester deux jours. Le mien, Tatsunori Hashimoto, nous a fait une représentation lors des exposés, durant lesquels nous devions nous présenter et expliquer pourquoi nous étions au Japon. Cela nous a permis de nous rapprocher et d’entamer une relation d’amitié. Après une longue journée pleine d’aventures nous sommes rentrés à son domicile, une maison traditionnelle japonaise! Quelle chance! J’ai pu rencontrer sa mère, Mme Hashimoto et sa grand-mère. Elles m’ont très bien accueilli et je me suis sentis très à l’aise dès le début du séjour. Au cours du repas nous avons pu mieux nous connaître et j’ai appris que la grand mère était maître dans la cérémonie du thé, art traditionnel et très important au Japon. Nous avons donc décidé de planifier une cérémonie du thé le lendemain quand je serai de retour du lycée. Nous avons aussi pensé sur le chemin du retour nous arrêter à Shibuya. Après avoir bien mangé nous sommes allés nous coucher. Cela du à une journée chargée en émotions. Le lendemain nous sommes partis au lycée de Gyosei de bon matin. J’ai quitté le temps d’une journée mon correspondant pour visiter le stade Olympique national de Tokyo, le sanctuaire du palais impérial, la NHK (équivalent de France TV) ainsi qu’une école primaire écologique (voir articles). Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés à Shibuya le temps de prendre une photo. A mon retour à la maison de Tatsunori, j’ai eu le privilège de m’initier à la cérémonie du thé (voir les photos). Il s’agit d’un art ancestral. Pour commencer il faut revêtir un kimono et s’incliner vers le sol deux fois. Il est important de se mettre en tailleur tout au long de la cérémonie. Il s’en suit d’un long rituel permettant la purification de soi et des objets utilisés au cours de la cérémonie. Le thé préparé avec des gestes et un coup de main qui ont été difficiles pour moi à effectuer est constitué de poudre de MATCHA et d’eau bouillante. La préparation est versée dans un bol artisanal. Le bol est ensuite donné aux personnes présentes. Il faut le tourner de fois dans le sens des aiguilles d’une montre, boire le thé en trois fois et de nouveaux tourner le bol deux fois, mais cette fois-ci dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le bol doit être pris et posé avec la main droite. Nous devions ensuite nous incliner deux fois. Ainsi se finit la cérémonie du thé. Cela a été pour moi une chance d’avoir pu y participer! Nous avons ensuite passé le reste de la soirée à discuter de ce que nous avions fait la journée, de ce que nous ferions le lendemain, de la France (tous les points positifs bien entendu), des voyages…. Ça a été pour moi un très bonne occasion pour découvrir de nouvelles traditions et de pourvoir avoir un contact au sein du Japon! Le lendemain matin nous sommes allées au lycée et j’ai du dire au revoir à Tatsunori car mon séjour chez lui était déjà fini. C’était un séjour cour mais riche en émotion! Je remercie énormément cette famille de m’avoir accueilli.

Alexandre Gravot, 1ere 2.

Images du Japon

Nous sommes de retour en France, même si nos corps et nos cœurs sont encore à l’heure tokyoïte… alors nous vous proposons un retour sur notre voyage en quelques images fortes : pour en voir plus, rendez-vous au lycée aux portes ouvertes du 14 mars et à notre présentation à la Maison de la Culture du Japon au printemps!

Sayonara Nihon !

Le réveil a été difficile pour quitter la Japan Fondation à 5h45 ce matin. A l’aéroport d’Osaka, nous voyons le soleil se lever au dessus de notre avion : le Pays du Soleil Levant qui s’apprête à nous dire au-revoir n’a jamais aussi bien porté son nom.

Après un petit déjeuner ( latte macha, premier  vol domestique pour Tokyo avant de repartir pour Paris. Une longue journée de siestes, de films, de lecture et d’attente en perspective… Nous venons de dire au-revoir à Aya San, qui a été notre guide infatigable durant tout le voyage, tandis que Masumoto Sans notre merveilleuse organisatrice nous accompagné encore jusqu’à Tokyo. Moichido, arigato gosaimasu pour ce merveilleux voyage!

Des montagnes sacrées à Osaka : une dernière journée au Japon

Nous finissons notre séjour sur un thème très spirituel : celui des montagnes sacrées. Le conservateur du musée du bouddhisme nous reçoit pour une présentation sur ce thème. Il nous explique que, selon les rites chinois, Kyoto a été choisie comme capitale à cause de la présence de sa rivière, et parce qu’elle est entourée de montagnes. Celles-ci sont réputées abriter des monstres, des onis qu’il s’agit du coup d’apaiser en construisant des temples. On considère également que les âmes des morts retournent dans les montagnes : l’ascension est donc aussi une pratique d’initiation spirituelle. Ainsi, certains japonais pratiquent le shugendo, qui consiste à venir vivre en ascète dans les montagnes, même le temps de vacances par exemple.

Art et artisanat à Kyoto

Combien d’entre nous ont découvert le Japon grâce aux mangas? C’est le cas d’Honoré, ancien élève du lycée Bartholdi qui fait partie du voyage. Nous avons donc rendez-vous au musée du manga pour qu’il interviewe une chercheuse spécialisée sur ce thème. La France est en effet le premier pays vers lequel le Japon exporte ses mangas. Quelles sont les causes d’un tel succès ? Sans doute une longue histoire de diffusion des animes à la télévision française dès les années 70 où le développement rapide de ce média nécessite de grandes quantités de programme jeunesse bon marché, ce qui est alors le cas de l’animation japonaise. Les petits français prennent goût à ces dessin-animés et devenus adultes, ont donné de la légitimité à ces programmes et livres. Aujourd’hui, la bande-dessinée française s’inspire en retour largement des techniques de dessin et de narration du manga, au point que certains parlent même de manfra. On note encore des différences dans les thèmes abordés, plus volontiers sociétaux en France. Nous visitons bien sûr le musée lui-même, installé dans une ancienne école, et qui se présente comme de gigantesques archives du manga depuis 1945. Des salles de lecture confortables permettent à tout un chacun de venir lire ses oeuvres préférées. Nous déjeunons à la cafétéria du musée, ornée de dessins de grands mangakas.

L’après-midi, direction le pavillon d’or, le temple le plus célèbre de Kyoto, doré à la feuille d’or et reconstruit après avoir été incendié dans les années 50 par un jeune moine suicidaire. Il fait beau, il y a peu de visiteurs, et notre visite se déroule dans des conditions excellentes. Nous admirons les jeux de lumière du phénix d’or qui se découpe sur le ciel bleu et se reflète dans les eaux de l’étang entouré de pins. Excentré, le temple est baigné de verdure, et la promenade apaise l’esprit.

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